Quoi de plus beau de vivre dans un monde fait de choses transparentes ? L'Art, la musique, l'écriture, la littérature, le cinéma, la photographie sont là pour éclairer l'avenir, alors profitons en et vivons pleinement notre vie !

*Sauf mention contraire, les photos et les textes sont de moi, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas les voler.*

samedi 24 octobre 2009

Kayak

Jeudi. 3 heures de kayak. Sous la pluie. N'arrivant pas à pagayer malgré les explications du prof. Tournant en rond. Le prof en avait tellement marre qu'il m'a remorqué en attachant son kayak au mien avec une corde. Il m'a tiré. Moi avançant en crabe. Puis nous nous sommes arrêtés sur une berge pour se reposer. Le prof à sorti une barre de chocolat et l'a mangé devant tous les élèves qui n'avaient rien emmenés. "Si vous amenez un goûter ça fait un point de plus. Si vous amenez des cookies avec pépites ça fait 5 points et si vous amenez le gros sandwich pâté cornichons alors là..." a-t-il dit pour plaisanter.
Mais moi je n'étais pas d'humeur à rire. Trempé jusqu'au os, j'avais hâte de rentrer.
- Ah... Encore... 1 heure de kayak... ?
Merde...

A la fin, le prof était tellement crevé de me tirer que je suis rentré en bateau à moteur avant les autres :-)

jeudi 1 octobre 2009

Et... ?

Et ben voilà, je suis malade... angine... mal à la gorge, rhume....
Je lis, lis, lis... ou bien je dors... J'ai loupé trois jours d'école, et je vais y retourner demain, vendredi, si je vais mieux bien sûr...

Dans tout ça, j'ai repéré une pub d'un roman dans Okapi.
Mes deux Allemagne de Anne C. Voorhoeve. Voici le petit résumé qu'il y avait sur la page de pub :

"En 1988, Lilly, une jeune Allemande de l'Ouest de treize ans, vient de perdre sa mère d'un cancer et cherche à tout prix à retrouver sa tante, sa seule famille, qui vit en RDA.
Mais un mur les sépare..."

Il a l'air bien non ?
Je vais essayer de me l'approprier...

samedi 12 septembre 2009

Mamie la folle s'allarme dans le dancing

Ma mamie est folle. Elle a tué mon père.

Comme tous les vendredi soir à 19h, mon père allait rendre visite à sa mère. Elle l'attendait sur le pas de la porte et l'embrassait, toute heureuse. C'était dans cette petite cuisine que j'aimais tant que mon père rentrait. Cette cuisine, je l'adorais car elle dégageait une odeur de compote de pommes et de ragoût de lapin aux pruneaux.
Ma grand-mère habitait dans une petite maison au bord de la mer. Ce jour là, ce jour où elle a tué mon père, elle l'a étranglé avant de le dépecer, et d'éparpiller tous les morceaux dans son petit jardin si bien entretenu. Elle lui avait sorti les yeux des orbites pour les conserver dans un bocal de confiture Bonne Maman. Mon père avait les yeux verts.

Le soir même ma mère signalait au commissariat la disparition de mon père et à vingt-trois heures, l'adjudant-chef et un gendarme se présentaient au domicile de ma grand-mère. Aucune trace de mon père, aucune trace de quoi que ce soit. Elle était blottie dans son lit et regardait L'inspecteur Derik à la télé.

Une semaine plus tard ma grand-mère était incarcérée à la prison des femmes de Rennes. Il avait été prouvé qu'elle était coupable.
Dès ma majorité, j'ai commencé à lui rendre visite, tous les vendredis à dix-neuf heures. Je regardais ma grand-mère derrière la vitre du parloir. On ne se parlait pas. On ne se parlait jamais. Je la regardais avec une haine immense, et je répétais en moi même "Crève saleté !!" pendant les trente minutes de parloir. Quelques mois plus tard, à la fin d'une des visites, un des surveillants du parloir m'a dit :

- Nous avons remarqué que vous ne dites pas un mot à la personne que vous visitez tous les vendredis soir pourtant. C'est votre grand-mère n'est-ce-pas ?

- Oui, c'est ma grand-mère, et alors ?

- Pour l'instant, vous n'avez plus le droit de visites. Votre cas va être examiné par le directeur de la prison.

Je sortis la tête baissée, des larmes de rage aux yeux. Il pleuvait. Aucune envie de rentrer dans cet apart rue de Quineleu, cet apart que je louais depuis que j'avais eu mon bac. C'était un de ces sales soirs de novembre, un de ces soirs à ne pas mettre un clébard dehors. Longtemps je marchais sous la pluie avant de rentrer dans un café, boire un p'tit coup sans adresser la parole à personne. Pour revenir chez moi je passais par la plate forme de la gare, et ce soir là, j'ai pris direct un billet de train pour Redon. A cette époque, ma mère, cette conne, habitait près de Redon.
Je sonnais à la porte, mais personne ne répondit. Je téléphonais alors à ma mère sur mon portable.

- T'es où ?!

- Qui est à l'appareil ?

- C'est moi, Guillaume !!

- Guillaume ?! Qu'est ce que tu veux !

- J'te demande où t'es !!!

- Écoute, c'est pas tes affaires !!

Là dessus, ma mère raccrocha. Je me mis à tambouriner à la porte, et comme personne ne répondait, je fis voler les vitres d'une fenêtre en éclats et rentrais à l'intérieur. Dans le salon, je me retrouvais nez à nez avec ma mère et Hubert, le meilleur ami de mon père. Hubert, il était tout palôt depuis la mort de mon père. Il parlait jamais et hochait la tête à chaque fois qu'on lui adressait la parole. Ça devenait chiant à la fin. A cette minute, en les voyant sur le canapé, j'ai tout compris quand ma mère m'a dit :

- Mais qu'est ce que tu fous là ?!

- Ben tu vois. J'suis là.

- T'es allé voir ta grand-mère ?

- Ben ouais. Comme d'hab' quoi.

J'ai appris par la suite que le directeur de la prison avait contacté ma mère et qu'elle savait que je n'avais plus droit aux visites. Elle savait aussi pourquoi.

Quelques mois plus tard, lors d'une visite à ma grand-mère, je lui parlais enfin :

- T'es qu'une saleté !! Tu mérites de mourir !! Pourquoi tu as tué Papa ?!

- Tu comprendras un jour mon enfant.

- Ben vas-y, parle la vieille, qu'est-ce que tu vas encore inventer ?

-Tu connais le dancing des Flamants Roses ?

- Euh... ouais, et alors ?!

- Tu sais que ton père travaillait là bas ?

- Ouais c'est ça... c'est ça, continue ton délire la vieille !!

- Ton père y faisait travailler des jeunes filles. Des hôtesses. Un soir, y'a vingt ans de ça, j'y suis allée avec des amis et là j'ai découvert l'autre visage d'Eric, ton père ! J'ai pas besoin de te faire un dessin, si ?!

Je crois qu'à ce moment là, je suis devenu tout pâlot, aussi pâlot qu'Hubert.

FIN

C'est en se promenant dans la campagne, qu'on a inventé le titre de "Mamie la folle s'alarme dans le dancing" en jouant oralement au cadavre exquis. Comme ce titre nous plaisait, on s'est mis à se raconter une histoire, ma belle-mère et moi. Voici l'histoire finale par écrit.

samedi 5 septembre 2009

Poèmes retrouvés (3)

J'ai rêvé

J'ai rêvé d'un cheval tout doux
Qui s'appellait Kangourou.

J'ai rêvé d'une sirène
Qui mangeait une cuisse de rêne.

J'ai rêvé d'un orang-outan
Chevauchant un éléphant.

J'ai rêvé d'une panthère
Qui était très en colère.

J'ai rêvé d'un bébé nain
Qui me portait dans sa main.

Et maintenant je rêve
De l'espace, de l'univers,
Du soleil et de la Terre.

L'amour

La porte s'ouvre.
C'est l'amour qui rentre.
Mon amour,
L'amour de mon chien,
L'amour d'un homme,
L'amour de Dieu,
L'amour de tout le monde.
Cet amour c'est le bien.
Non ! Pas le mal, le bien.
Cet amour,
C'est l'amour de la terre entière...

Poèmes retrouvés (2)

Bruit(s)

Bruits de la mer,
Bruits des algues
Bruits des oiseaux
Rouges-gorges,
Moineaux,
Papillon,
Bruit du chant du coq le matin,
Bruits des cris des gens,
Bruits des enfants,
Bruit du sable frais,
Bruits des pies,
Des hirondelles
Bruit du vent,
Bruit de la nuit...

A bicyclette

Je suis monté à bicyclette
Je m'suis cassé la binette.
Je suis monté à vélo,
Je suis tombé de tout en haut.
Je suis monté à tricycle,
Je suis tombé tout' suite.

Pourquoi à bicyclette ?
Pourquoi à vélo ?
Pourquoi à tricycle ?

Et bien ça je ne sais pas,
Ne me le demandez pas.

Mon petit chat

Mon petit chat s'appelle Orange.
Je ne sais pas pourquoi,
Mais je l'appelle Chocolat.
Il est roux comme une orange,
Et marron comme le chocolat.
Il ronronne et se frotte à moi,
Il miaule et je lui donne des noix.

Quand il vient sur mes genoux,
Je le caresse tendrement,
Et par magie s'endort tranquillement.

Orange par-ci, Orange par-là.
Il vient partout où je vais
Et quand il ne dort pas,
Je suis tout le temps là.

Mon petit chat Orange,
Est vraiment un amour,
Il est trop mignon
Dans son pelage tout doux.

Article à suivre...

Poèmes retrouvés

Poèmes retrouvés dans mes tiroirs, écrits quand j'étais en primaire :

J'entends

Je me réveille le matin,
J'entends les vagues dans la jetée,
Les oiseaux qui chantent gaiement
Dans la lumière du matin.

J'entends le bruit de la mer,
Éclaboussant les enfants.
L'odeur du sable et des algues,
Et les cris des enfants joyeux.

Le soleil se levant,
A peine réveillé,
Entend le bruit des gens,
Et le bruit des enfants.

J'entends les mouettes du port,
Le bruit de l'eau salé,
Des bateaux navigants sur l'eau,
Un bébé pleurant par terre.

Le soleil va se coucher,
A peine réveillé,
Dérangé par le bruit des gens,
Et le bruit des enfants.
Et moi, a peine réveillé,
Je vais me coucher.

Article à suivre...

La rentrée...

Voilà. La rentrée. Que dire de plus ? Je suis rentrée jeudi dans un nouveau collège, en 4e, dans une classe de vingt-sept élèves, où il y a seulement sept filles, dont moi. En fait, je trouve que c'est mieux. Au contraire de l'année dernière où il y avait neufs garçons sur vingts-sept élèves...

Donc, j'ai eu des nouveaux profs, sympathisé avec des nouveaux élèves...
Les profs, dans l'ensemble, rien à dire, sauf un ou deux de pas très sympa... Ils nous ont fait flipper avec la grippe A, on donné un papier à nos parents...
Interdiction de cracher par terre, comme l'a dit Ce-Cher-Prof-D'SVT... :

- Quand je voie un élève qui crache, je lui dit : "Tu as oublié quelque chose ! (Tous les élèves dans la classe lance des "Arrgh !!") Je ne rigole pas, l'élève va chercher un papier et va essuyer se qu'il a laissé tomber... Vous savez, le microbe se propage extrêmement vite..."

... ... Bon... ... Il a l'air sadique ce prof...

Il a dit aussi, Ce-Cher-Prof-D'SVT qu'à partir de maintenant, les élèves devront TOUJOURS avoir un paquet de mouchoir sur eux, sous peine de sanction. Il devront éternuer dans un mouchoir donc, et pas dans leur main, parce que sinon, on serre la main à quelqu'un et le microbe se propage vite... Les élèves devront aussi éternuer dans leur coude, je sais pas si j'aurais le réflexe de le faire, mais c'est un peu bizarre...

Bon bref, je trouve que c'est un peu trop. Tout ça pour quoi ? Pour nous faire flipper ? En France il y a eu beaucoup moins de cas de grippe A que la grippe normale. Alors ça va avancer quoi tout ça ? Ça sert à rien, je pense.

Mais bon, Vive la rentrée, Cette-Très-Chère-Rentrée, où je dois maintenant me lever à 6h30 du mat'...

dimanche 30 août 2009

Par la fenêtre,

Le paysage multicolore,
Défile comme un rien
Lignes vertes ou rouges,
Qu'on ne reconnait pas,
Un chien aboie,
Une femme passe
Rien ne bouge
Et tout est calme...

mardi 18 août 2009

Donc...

... je suis chez mon cher père, je passe du lit, à la bouffe, à la guitare, à l'ordi, aux promenades dans la campagne, à faire des colliers, des flans, des gâteaux avec ma belle-mère, à écouter de la musique... mais malheureusement, je suis en panne de lecture, comme mon père veut pas qu'on retourne à la biblio parce qu'on a déjà été et j'avais qu'à prendre plus de livres et patati et patata...

Bref. Que dire de plus ?

Je me distrais depuis hier à des jeux en lignes débiles sur l'ordi, dont j'adore ceux de simulation, notamment un jeu où on est une serveuse dans un bar restaurant et on doit servir les clients en fonction de se qu'ils commandent, et il faut aller vite car il y a de plus en plus de monde... C'est le coup de cœur du site, ils ont mis la note 18/20.
Les graphismes sont sympa, ils ont comme note 18/20, mais le seul problème c'est que les clients ont presque tous le même physique. C'est dommage mais bon... Voilà c'est sur cette page le jeu de "La serveuse", essayez !

Sinon il y a un autre jeux en ligne super bien toujours de simulation : Micro life. C'est un coup de cœur pour le site et ils ont mis la note 18/20. C'est un jeu où l'on doit élever des petites créatures, et on avance de plus en plus loin en niveau. Le seul problème, le jeu est en anglais et on ne peut pas sauvegarder puisque c'est un jeu en ligne. Je suis cependant arrivé jusqu'au niveau 10. Les graphismes sont sympa aussi, ils ont la note 18/20.

Sinon voilà quelques petites chansons que j'ai découvertes.

vendredi 14 août 2009

Nuit

Nuit sans fond
Nuit sans bruit
Nuit que rien ne dérange
Que rien ne regarde
Nuit noire
Seule
Et noire
Remplie d'étoiles
Et de lumière infini
A la lueur de ta fenêtre
Lune
Qui te regarde
Sans bruit
Belle
Et ronde
D'une extraordinaire luminosité
Qui pourrait te réveiller
Mais tu es là dans ton lit
Dormant à poings fermés
Ne te souciant en rien de la nuit qui l'entoure
Ne te souciant en rien de la lune
De l'univers
Des étoiles et de la Terre
Rêvant
Simple comme une étoile
Simple comme une plume
Rêvant du Monde
Rêvant de la Vie
Rêvant simplement et librement
Toi qui dors paisiblement
Et je te regarde...
Moi, qui ne dors pas
Éveillé par la lumière de la Terre
Entière comme une boule d'étoiles
Vacillant
Scintillant
Ne se souciant de rien
De la Vie.

lundi 10 août 2009

La Musique

La Musique est comme un rêve.
On ne peut la toucher
Ni même la voir.
L'écouter uniquement,
Attentivement,
Jusqu'à ce qu'elle file....
Et finalement,
Ne plus pouvoir l'attraper...
Un bruit sans fond qui nourrit nos oreilles,
Comme un corps
Qui a besoin d'eau,
Comme une terre
Qui a besoin de chaleur,
Tel un homme qui a besoin de bruit,
De Musique
Pour vider son
Silence...

vendredi 7 août 2009

Fish


Cliquez sur l'image... Vous donnez à manger aux poissons !!

mercredi 5 août 2009

Leçons de guitares

Pour mon anniversaire, mon père m'a offert une guitare. Moi qui n'avais jamais touché à une guitare, mon père qui est musicien, m'a appris à en jouer.
J'apprends donc à jouer de la guitare avec mon père. C'est cool !
Pour l'instant je connais sept accords : do, ré mineur, ré, mi, mi mineur, la, la mineur, sol...
Je joue "Le lion est mort ce soir", en ralenti, ayant du mal à bouger mes doigts.

(Je recopie exactement comme dans mon livre de guitare.)

la / / / / / / la / / / mi / / /
Dans la jun- gle ter- ri- ble jun- gle, le lion est mort ce soir.

la / / / / / / la / / / mi / / /
Et les hom mes- tran quil'-s'en-dor- ment le lion est mort ce soir.

etc...

la / / / / / /
Refrain : o wim- o - weh o wim- o - weh o wim- o - weh o wim- o - weh

la / / / mi / / /
o wim- o - weh o wim- o - weh o wim- o - weh

Mais le refrain je n'ai pas essayé... je pense que c'est trop compliqué pour l'instant...

Voilà, ceux qui jouent de la guitare vous pouvez jouez "Le lion est mort ce soir" devant votre ordi^^

Sinon j'ai fais un exercice pour m'entraîner à bouger les doigts, mais se serait compliqué à mettre ici, j'ai la flemme...

jeudi 30 juillet 2009

La victime avait des griffes

Nouvelle policière qu'on devait écrire en Français, le 12 Décembre 2009 (ça fait un bon de temps quand même) et dont j'ai eu... 20 sur 20 !!! Donc voici ma nouvelle policière, que j'ai intitulé "La victime avait des griffes" :

- Aaaaaaaaaaaaaah !!!!!
Le cadavre d'un homme d'une quarantaine d'années était étendu sur le sol le corps couvert d'un liquide rouge qui se dispersait. Le regard dans le vide, ses yeux blancs sans pupilles étaient sans vie. Sa bouche était grande ouverte laissant apparaître un mince filet de sang. Pas de doutes, il avait voulu crier.
Le cadavre se trouvait dans une chambre. Le plus étrange est que, sur les murs de la pièce, étaient étalés des énormes couches de peintures comme si on avait voulu la jeter précipitamment, puis, partir en courant. C'était sûrement ce que le meurtrier avait voulu faire. En tous les cas, la petite silhouette d'une femme corpulente qui avait poussé ce petit cri perçant en découvrant la scène se tenait dans l'encadrement de la pièce, la bouche largement ouverte, sans son, elle était paralysée de terreur. Son panier de linge propre s'était renversé par terre quand elle l'avait lâché. Ce devait être une femme de ménage. Quand le choc fut passé, elle se dirigea précipitamment vers le téléphone pour appeler la police et attendit tremblante de peur, que les policiers arrivent.
Quand la police arriva, la petite femme ronde parut rassurée.
- Bonjour madame. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passez. Je suis l'agent Nockman.
La petite femme acquiesça, encore toute tremblante. Puis, l'agent Nockman se dirigea vers la pièce, regarda le cadavre, et les murs couverts de peintures. Enfin, il se tourna vers la femme.
- Comment vous-appelez vous ?
- Euh... Je suis Clarisse Dommet. Je... Je suis femme de ménage dans cette maison... Je...
La petite femme sanglota soudain bruyamment.
- Oh non madame ! Ne pleurez pas ! Je sais que c'est horrible mais... S'il vous plaît madame ! Écoutez les questions que j'ai à vous poser tout de même !
La femme pleura de plus belle.
- Je... Je suis vraiment désolé mais dîtes-moi tout ce que vous savez sur la victime.
- C'était... C'était un homme bien. Il avait une femme et deux enfants.
- Sa femme où est elle ?
- Oh ! Je ne sais pas !
- Avez-vous son numéro de téléphone ?
- Oh, oui, oui. Je vous le donne.
La femme fouilla longuement dans sa poche pour en sortir un petit bout de papier où dessus, était écrit d'une écriture brouillonne un numéro de portable.
- Voilà le numéro...
L'agent Nockman se dirigea vers le téléphone et composa le numéro suivant : 06 05 73 25 20. Il prit le téléphone à son oreille et attendit jusqu'à ce qu'une voix de femme retentit au bout du fil.
- Allô ?
- Bonjour je suis l'agent Nockman.
- Mais... Attendez je ne comprend pas... qui êtes-vous ? Que se passe-t-il, dit elle.
- Madame, venez vite, il y a eu un accident !
- Quoi ! Je... J'arrive !
La personne au bout du fil raccrocha précipitamment ainsi que l'agent Nockman.
- C'est bon... Elle arrive. La victime avait-t-elle d'autre lien de parenté ?
- Oui... Oui bien sûr. Il avait une sœur. Claudia Morn. Elle... Elle pourrait peut-être vous aider à enquêter sur l'affaire, répondit la femme de ménage.
- D'accord, merci je vais l'appelez. Euh... Son numéro de tél ?
- Dans l'entrée, près du téléphone, il y a un petit carnet d'adresse. Regardez dedans.
L'agent Nockman se dirigea vers l'entrée, près du téléphone où il avait appelé. C'était une jolie petite maison perdu dans la campagne et quiconque rentrait dans cette maison était ébloui par cette entrée si mignonne, avec ses jolies petits cadres de couleurs accrochés aux murs.
L'agent Nockman se dirigea donc vers le téléphone, feuilleta le petit carnet d'adresse noir pour se retrouver dans les M où il trouva enfin ce qu'il voulait. En dessous de Clarisse Morn, un numéro de portable y était inscrit. Il pris le téléphone et tapa le numéro de Claudia Morn.
- Bonjour, l'agent Nockman à l'appareil.
- Mais que ce passe-t-il ?
- Mlle, il y a eu un accident chez votre frère.
- Oh mon dieu ! J'arrive tout de suite !
La femme raccrocha, et au même moment, quelqu'un sonna à la porte.
- Allez ouvrir s'il vous plaît Mlle Dommet.
La femme se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Devant elle, une femme d'une trentaine d'années se tenait devant la porte, elle tenait son enfant par la main et une jeune fille qui devait avoir quatorze ans était derrière elle. Tous avaient l'air extrêmement terrorisés, surtout la mère. C'était une grande femme aux cheveux blonds. En voyant sa femme de ménage pleurant à moitié, elle eut encore plus peur.
- Clarisse... Mon dieu mais que ce passe-t-il !
- Madame... je...
Clarisse éclata soudain en sanglots.
- Oh mon dieu ! Mais que s'est-t-il passé ?
L'agent Nockman, que la femme n'avait décidément pas remarqué prit la parole.
- Madame s'il vous plaît venez avec moi j'aimerais vous parlez seul à seul.
La femme abandonna ses enfants pour rejoindre le policier qui l'entraina à l'écart, loin du cadavre.
- Voilà madame, votre mari est décédé.
- Mon... Mon mari ?
La femme éclata soudain en sanglot.
Au même moment, Claudia Morn, la sœur de la victime apparut, inquiète et effrayé de voir deux femmes qui pleuraient à chaudes larmes. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'années qui avait des cheveux court coupés en carré auburn. Une petite frange cachait son grand front. Elle avait de grands yeux bleus terrorisés et le beau sourire qu'elle gardait d'habitude avait disparut.
- Bill ! Qu'est ce qui s'est passé ! Bill a eu un accident ! Dites-le moi !
La fille de quatorze ans s'avança vers sa mère, gémissant, ne sachant pas se qui s'était passé. Elle avait des cheveux bruns et ses yeux marrons étaient remplis de terreur.
- Maman ! Maman que s'est-t-il passé ! Papa a eu un accident !!! réponds-moi Maman !!!
La femme était paniqué. Elle continuait de pleurer ne sachant pas quoi dire à sa fille.
- Alice...
- Maman !!
- Ton père est mort...
- ... Mais... C'est pas possible !!
- Calme toi Alice.
- Mais c'est pas vrai !! C'est pas possible !!
Alice était paniqué. Elle sentit une main chaleureuse sur son épaule. Elle se retourna et vit Claudia qui lui souriait d'un air réconfortant.
- Alice. Ne t'inquiète pas tout va bien se passer. Je suis là, calme toi.
Claudia aussi avait les yeux rouges.
- Veut-tu qu'on retrouve celui qui a assassiné Bill ?
- Non !!! Je ne veux pas de tout vos trucs stupides !! Je veux que Papa revienne !
- Alice... Tu sais bien que c'est impossible...
Sur ses mots, Alice courut dans sa chambre. Malheureusement, c'était celle où se trouvait le cadavre...
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!
La mère d'Alice accourut aussitôt, tenant dans les bras son fils de 5 ans suivit de Claudia, Clarisse et de l'inspecteur.
- Oh mon dieu Alice !
Elle qui n'avait pas encore vu le cadavre, elle prit Alice dans ses bras et mit sa main devant les yeux de son fils, Alan, pour ne pas qu'il voit la scène.
- Oh la pauvre enfant ! S'écria Clarisse.
Claudia en profita pour prendre des photos de la victime bien qu'elle fut épouvanté par la scène car c'était son frère.
- Je ne veux pas vous interrompre, dit l'agent Nockman, mais j'aimerais vous questionner chacun individuellement. Mais avant tout, j'aimerais que tout l'entourage de Bill soit tous réuni ici. Bill connaissait-t-il d'autres personnes ?
- Il y a la voisine, Mlle Birn, Thibault, un collègue de Bill, la baby siter, Carole, qui garde Alan, Aurélie et Paul, des amis, mes parents, les parents de Bill. Je crois que c'est tout, énuméra la femme de la victime.
- Vous avez une voisine dans ce coin perdu ?
- Oui, bien que nous vivons en campagne, nous avons une voisine qui habite tout près. Il n'y a que nous et Mlle Birn ici.
- Bien, merci... ?
- Iris.
- Et bien je vais appeler tous ces gens alors.
L'agent Nockman se dirigea une troisième fois vers le téléphone et chercha les numéros des gens que Iris avaient nommé dans le carnet d'adresse.
Pendant ce temps, Claudia était près du cadavre à l'inspecter partout. Elle avait pris soin de mettre des gants pour ne pas laisser d'empreintes. Elle regarda de plus près et vit que le cou du cadavre était rouge et des traces de mains se dessinaient. C'était bien évident qu'on l'avait étranglé. Maintenant Claudia savait au moins une chose : la victime avait été étranglé...
Quelques minutes plus tard, les dix arrivants que l'agent Nockman avait appelés, étaient tous réunie près du cadavre, certains pleurant bruyamment, d'autres pleurant discrètement en essayant de se retenir.
- Bien, se réjouit l'agent Nockman, maintenant que vous êtes tous réunie en ce lieu, je vais vous interroger un par un. Qui veut commencer ? Vous Mme Dommet ?
- Mais... Mais voyons ! Vous n'allez pas me suspecter tout de même ! Je n'y suis pour rien ! Ce... Ce n'est pas moi qui...
- Et pourquoi ne serais-ce pas vous ? Répondez à mes questions, répondit l'agent.
- Mais... C'est un scandale ! C'est moi qui est découvert Bill !!!
- Taisez-vous ! Que faisiez vous avant de découvrir le cadavre ?
- Je me dirigeais vers la chambre d'Alice pour changer les draps quand... Quand je l'ai vu... Il était... Mort... Je... J'ai crié... J'ai failli m'évanouir... C'était horrible...
La femme sortit un long mouchoir en tissu de sa poche et se moucha bruyamment sous les regards gênés des occupants.
- Euh... Pouvez-vous être plus précise ?
- Quoi être plus précise ! Vous voulez que je vous raconte ma vie pendant que vous y êtes ?
- Euh... OK c'est bon du calme. Suivante !
Une femme d'une trentaine d'années au longs cheveux roux se dirigea vers l'inspecteur.
- Nom, prénom, âge, situation, dit l'agent.
- Je m'appelle Carole Bornok et je garde Alan, le fils de Bill. Je... J'ai trente-six ans et...
- Que faisiez vous quand Bill est mort et où étiez vous ?
- A 17h30 j'étais chez moi en train de jardiner. J'adore jardiner.
- Étiez vous seule ? N'y avait-il pas des témoins ?
- Non, à part un enfant que je gardais, j'étais seule. Je suis célibataire alors...
- OK, merci. Suivante. Vous madame ?
Une petite vieille qui devait avoir quatre-vingt ans s'avança en pleurant discrètement vers l'agent.
- Vous êtes la voisine de cette maison n'est-ce-pas ?
- Oui... Je... Je vis seule depuis plus de quarante ans avec mes trois chats, Mini, Tigrou et Mirette je...
Elle continuait de pleurnicher dans son petit mouchoir blanc et l'agent fut agacé.
- Que faisiez vous au moment du crime ? C'est-à-dire à 17h30 ?
- J'étais chez moi à m'occuper de mes trois chats chéris. Je les adooooore !!!
- Y avait-t-il des témoins ?
- Non. J'étais seule avec mes chats.
- Vous n'avez pas entendu de bruits suspects provenant de cette maison ?
- Oh ! Vous m'embêter avec vos questions ! Je n'ai rien entendu ! Laisser moi tranquille !
- Euh, dernière question. Aviez vous des bonnes relations avec vos voisins ?
- Moi ? Des bonnes relations ?! Vous rigolez ! Je ne l'avais jamais vu ce Bill auparavant ! Je faisais tout pour ne pas les voir EUX !
La petite femme continuait de pleurer mais l'agent Nockman savait maintenant que c'était de la simulation.
- Madame, un peu de respect s'il vous plaît, quelqu'un est mort ! Bon. Suivant !
Cette fois ci c'était un homme aux cheveux noirs d'une quarantaine d'années qui s'avança vers l'agent.
- Bonjour, nom, prénom, situation.
- Je suis Thibault Bobéni et je travaille à la banque où Bill travaillait. C'était mon collègue et... Je...
Thibault se mit soudain à pleurer.
- Je suis désolé mais... C'était un homme plein d'humour et...
- Bien. Quand Bill a été tué, où étiez vous ? Que faisiez vous à 17h30 ? demanda l'agent Nockman.
- J'étais à la banque, en train de travailler et bien sûr, Bill n'était pas là car il était malade...
- Y avait-t-il des témoins ?
- Oui, intervint la petite vieille. J'étais... Je suis allée à la banque pour retirer de l'argent...
- Et pourquoi ne l'aviez vous pas dit plus tôt ?! répliqua l'agent Nockman.
- Oh ! Je perd la mémoire ces temps ci... dit-elle
L'agent Nockman se retourna vers Claudia et lui chuchota à l'oreille.
- Cette vieille dame ne m'inspire pas confiance...
- Oui, à moi aussi je l'avoue... répondit Claudia.
La petit vieille se tenait sur une chaise, gêné et ne sachant pas comment se comporter.
Puis l'agent Nockman interrogea les personnes suivantes et Claudia en profita pour inspecter plus attentivement le cadavre de son frère. Elle le regarda de toutes part et les larmes commencèrent à venir. Elle n'avait jamais perdue d'être cher dans sa vie. Et là, c'était son frère. Quand elle aurait trouvé le coupable, elle allait pouvoir se venger. Oui, c'est cela qu'elle voulait à tout prix faire. Se venger de l'étrangleur de son frère. Mais avant tout, il fallait chercher des indices et au plus vite, sinon le coupable allait lui échapper. Au même moment où elle pensait à cela, ses yeux bleus humides de larmes se posèrent sur les mains de son frère. Elle les regarda plus attentivement et remarqua que du sang était incorporé dans les ongles de la main droite. C'était étrange. Qu'est ce que Bill avait voulu faire ? Griffer le coupable ? Cette pensée parcourue aussitôt l'esprit de Claudia. "Oui, c'est ça", se dit-elle. "Bill a griffé le coupable et il est dans cette pièce. On est en été et tous le monde est en tee-chirt. Sauf un. Oui, c'est lui".
Claudia savait maintenant qui était le coupable. Il n'y avait plus qu'à faire ce qu'il fallait faire. Elle allait pouvoir se venger...
- Euh... Agent Nockman ? dit-elle.
L'agent Nockman était en train de questionner un couple et il était très embêté qu'on lui coupe la parole.
- Puis-je vous parlez en privé ? demanda Claudia.
- Mais... Vous ne voyez pas que je suis occupé ?! Tout à l'heure ! s'emporta l'agent Nockman.
- Mais... C'est urgent !
- Bon, OK. Qu'est ce que vous voulez me dire ?
- Pas là. C'est trop risqué.
Claudia l'emmena dans une toute petite cuisine.
- J'ai trouvé qui était le coupable.
- Que... Quoi ! Vous êtes sûre ? s'étonna l'agent.
- Oui. Absolument sûre. Vous avez peut être remarqué que tout le monde ici est en tee-chirt sauf un.
- Et alors ?
- Et bien... Venez avec moi.
Claudia emmena l'agent sur la scène du crime.
- Regardez les ongles de Bill. Ils sont imbibés de sang n'est ce pas ?
- Oui, mais quel est le rapport ?
- Et bien c'est évident que Bill a griffé le meurtrier pour se défendre. De plus, Bill a été étranglé. Regarder les traces sur son cou.
- Tous ça est bien joli mais vous ne m'avez toujours pas dit qui était le coupable, s'écria l'agent.
-Vous ne devinez toujours pas ? Réfléchissez inspecteur. Qui a mis un tee-chirt à manches longues ?
- Mais oui c'est...
- Vous voyez Nockman. Cet homme a mis un tee-chirt à manches longues pour cacher sa griffure.
- Mais oui, bien sûr ! Claudia vous avez tout à fait raison ! Vous êtes un génie !
- Hi, hi, merci ! Mais je veux être sûre que c'est lui.
Claudia se dirigea vers l'homme qu'elle soupçonnait d'avoir tué Bill.
- Bonjour. Vous n'avez pas trop chaud habillé comme vous êtes ? Moi, je meurs de chaud. dit-elle.
- Euh... Je suis très frileux.
- Mais c'est la canicule ! Vous êtes malade peut être.
- Euh... Oui, je crois.
L'homme fit soudain semblant de tousser.
"Il est rusé" se dit Claudia.
- Euh... Moi je crois que quand on est malade et qu'il fait cette chaleur, il faut se découvrir. Je vous conseille de suivre mon conseil, il sont souvent très bons. Regardez, je suis en tee-chirt, avertit Claudia.
- Mmmh... Vous avez raison mais je préfère rester comme ça.
- Pourquoi donc ? demanda-t-elle.
- Je vous l'ai déjà dit, je suis frileux.
- Par cette chaleur ?
- Mmmh... Oui.
- Oh ! Comme c'est beau ! s'écria Claudia. Levez les bras vous pouvez l'attraper !
Sans trop y réfléchir, l'homme sauta pour regarder la chose inexistante et comme un imbécile, il leva les bras. Par chance, les manches de son tee-chirt tombèrent et Claudia put voir ce qu'elle avait tant attendu : cet homme avait effectivement des griffures sur le bras gauche.
"Bien", se dit Claudia. "Maintenant je vais annoncer cela aux autres personnes."
Elle se dirigea au devant de la minuscule foule de treize personnes et commença à parler.
- Il y a une personne, une unique personne parmi vous qui a assassiné Bill. Cette personne m'écoute en ce moment. Je veux que vous m'écoutiez tous attentivement. Cette personne n'est rien d'autre que...
A présent, tout le monde s'était tu dans la salle. Un immense suspense y régnait et on aurait dit que le monde s'était arrêté là.
- Cette personne qui a étranglé Bill porte les griffures que celui-ci à faites...
Maintenant, le coupable était devenue livide.
- Cette personne aux cheveux noirs n'est rien d'autre que... Thibault Bobéni ! Oui Thibault. C'est vous qui avez tué Bill n'est-ce-pas ?
- Mais... Mais... Mais c'est du pure mensonge ! Je ne l'ai pas tué ! J'étais à la banque ! Il y avait même un témoin !
- C'est ça, bien sûre ! Vous aviez peut être un témoin mais elle jouait la comédie ! N'est-ce-pas Mlle Birn ? répliqua Claudia.
La petite vieille ne répondit pas.
- Vous deux, vous êtes en état d'arrestation, dit l'agent Nockman. Vous M. Bobéni pour avoir assassiné M. Morn. Quand à vous Mlle Birn, vous avez fait un faux témoignage alors vous aussi vous allez en prison.
- Thibault, pourquoi avoir tué Bill ? demanda Claudia.
- Je... Je... Comme je suis célibataire je... Je voulais avoir une femme et... J'aimais Iris en secret. Je...
Iris avait tout entendue. Elle se dirigea vers Thibault et le gifla comme jamais elle ne l'avait fait.
- Abruti ! Je n'épouserais jamais un homme qui a tué mon mari, se fâcha-t-elle. C'est clair ! Fichez le camp et je suis bien contente d'apprendre que vous allez aller en prison !!!
L'agent Nockman mit les menottes à Thibault et Mlle Birn et tous les trois disparurent ainsi que les autres personnes qui se trouvaient présente.

Clarisse, la femme de ménage ne pleurait plus, mais elle se dit que elle qui avait été la maîtresse de Bill, c'était bien mieux comme ça.

FIN

vendredi 24 juillet 2009

Espagne

Et voilà... Je suis rentré d'Espagne à 1h39 du matin très exactement...

... Nous montons dans l'avion. Nous nous attachons. Celui-ci commence à rouler peu après tout doucement... Tout doucement... Puis il tourne, et s'arrête. Et prend son élan, il va de plus en plus vite, de plus en plus vite, de plus en plus vite.... jusqu'à s'envoler dans les airs... et là, on sens qu'on quitte le sol, avec cette étrange sensation que son cœur se soulève et va s'envoler. Vous voyez ?
L'avion s'élève dans les airs, descend, montre, mon cœur se soulève, j'ai l'impression que je vais tomber dans le vide pendant 1 seconde seulement, il monte, se stable... Nous pouvons alors enlever notre ceinture. Je regarde par le hublot le paysage vue d'en haut. Des champs, des minuscules points regroupés... et c'est là qu'on se rend compte qu'on est vraiment minuscule... c'est comme sur Google Earth... l'avion monte alors au dessus des nuages et on ne voit plus le sol. Une mer de nuage avec le ciel au dessus... On se croirait on paradis^^ C'est beau...

On attache nos ceintures, l'avion descend du ciel pour atterrir enfin, avec un léger choc. Une musique genre "on a marché sur la lune" apparait alors et une voix off "Welcome". Certains applaudissent alors comme des tarés...

On est arrivés...

On prend alors un deuxième avion...
A peu près même version..

Je sens alors la chaleur étouffante du dehors quand on descend de l'avion, avec cette magnifique odeur de jasmin, d'oliviers, d'orangers, l'odeur de l'Espagne, quoi !

Ma grand-mère vient nous chercher en voiture. Dehors, c'est la nuit.
Nous rentrons dans la maison de mes grands-parents, avec piscine et tout...

On passe quatre jours chez mes grands-parents...

9 Juillet, jour de mon anniversaire :

Je me réveille le matin vers 10, 11 h et je rejoins toute la petite famille autour d'une table en train de prendre leur petit déjeuner.

Ma grand-mère va chercher mes cadeaux aussi que ma mère.

Je reçois quatre livres de ma mère : La parole de Fergus de Siobhan Dowd, Déchainé de Ally Kennen, Ce que j'étais de Meg Rosoff et Le temps des miracles de Anne-Laure Bondoux. J'ai aussi eu un sac et de l'argent de mes grand-parents...

Ma grand-mère fait un gâteau raté qu'on oublie de manger, et le soir pour mon anniversaire, nous allons manger dans un restaurant de poisson...
Serré à six dans une petite voiture, ce qui me fait penser à la chanson de Bénabar...
Moi sur les genoux de mon beau-père, je lui broie les cuisses^^

Nous nous empiffrons de poissons grillé de toutes sortes... Mmmh...
L'estomac bien rempli, nous voulons aller chez Churros con chocolate, un café ou on y mange du chocolat super bon !!
Malheureusement, il est trop tard, c'est fermé...
Pas grave, nous rentrons à la maison, il fait nuit noir, serré comme des sardines dans la voiture, je suis toute joyeuse, ce n'est pas tous les jours qu'on fête ses 14 ans !
Comme dessert, nous mangeons alors le gâteau qu'on a oublié de manger... Un marbré qui s'est écroulé sur les bords, je souffle mes 14 bougies avant minuit, et je vais me coucher...

Quelques jours plus tard, nous louons une voiture pour l'Andalousie...

En Andalousie, le paysage est magnifique : Des oliviers à pertes de vue, sur des montagnes, tel des champs de vignes.

L'Andalousie est la région des oliviers...

D'après eux, ils font la meilleure huile d'olive DU MONDE !

Nous avons loué une grande maison avec une piscine.

Il fait une chaleur...

Je me suis quand même ennuyé, malgré ma lecture, mes baignades dans la piscine, ma musique...

Voilà !

lundi 6 juillet 2009

Le départ

Et voilà, nous sommes prêt pour partir en Espagne pendant 3 semaines, les valises préparés, le ménage fait...
Vers 15 h nous allons prendre l'avion pour partir en Espagne...
Vous n'allez pas me voir pendant 3 semaines donc, je rentre le 23 juillet. Voilà, voilà, je vous raconterait tout à mon retour...

BONNE VACANCES !!

jeudi 2 juillet 2009

Le ciel

Un jour au loin,
Un oiseau.
Ou un avion peut-être.
D'aussi loin qu'on le voit,
Le ciel n'est pas le même.
Oiseau, avion,
Nul ne sait.
Le ciel est un océan d'inconnu face à l'univers,
Un océan d'infini,
Que nul ne connait.

mercredi 24 juin 2009

Radio merdique

J'écoute la radio dans ma chambre, la fenêtre ouverte. Dehors, le ciel est d'un bleu nuageux. C'est le matin, il fait beau. Très beau même. Il y a du vent. Les arbres dansent au rythme de la musique. Une musique pas extraordinaire mais écoutable quand même.

... Voix d'homme française... Guitare... Changement de voix... Guitare... Toujours le même refrain... Changement de voix... nul... médiocre cette chanson... Guitare... Guitare... Fini !
De la pure variété !
...

... Musique... Guitare encore... Voix d'homme en anglais... un peu mieux... euh... j'ai rien dit... Cinté... Guitare électrique... ... Mais c'est nul !... Voix en anglais merdique... Guitare électrique... Claquement de doigts (pourri...)... Guitare électrique... C'est marrant quand même... enfin... Solo de guitare électrique merdique... Toujours la même chose... Variété... Ta gueule !
Guitare... Jazz... Mouais...

"RTL2, vous êtes au cœur de 30 minutes de son pop rock. RTL2, ce n'est pas de la radio, c'est de la musique !"

N'écoutez pas RTL2...

... Variété, 100% variété, voix nunuche en français, paroles débiles... "Et tu sais, j'espère au moins que tu m'entends... je voulais te dire que j'étais fière..."
"j'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps..." (refrain)
Piano... Émotion... faut pleurer là !
Vraiment lamentable...

... Musique... Oh ! U2 ! Cool ! 1 point pour RTL2 ! En fait y'a des trucs bien sur cette radio... c'est pour ça que je l'écoute... Guitare... Guitare électrique... Voix de U2 qui chante en anglais... Basse... Guitare électrique... Percussion, percu, percu, percu, guitare électrique, percu...

Blablabla Renan Luce... Cool !

... Guitare... voix française normale, guitare... Guitare...
"La fille de la bande mais une bande d'imbéciles heureux..." (euh... elles sont nulles les paroles...)
"Mais les filles c'est loin d'être des peureuses..."
Refrain...
"La fille de la bande mais une bande d'imbéciles heureux et bien sûr amoureux..."
"La vie qui est si grande est devenue notre terrain de jeux et bien sûr dangereux..."
Vraiment débiles les paroles...

... Musique... Guitare électrique... Voix chantant en anglais... ouais sa va... écoutable... Guitare électrique solo... Refrain... Peux pas écrire, c'est en anglais... Ça va trop vite... Ça chante... Refrain, refrain, refrain, refrain, bon... C'est fini ou pas ?

"RTL2, le son pop rock, on en oubliait presque, on est au travail..."
"Oui, on vous réveille tous les matins avec le meilleur son pop rock..."

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(Je continue sur une autre page...) A suivre...

mardi 23 juin 2009

Fracas

Déclinaison.
Fracas.
Le coup de feu retenti.
Tel un immense coup de tonnerre.
Faisant trembler la terre entière.
Tel un bruit assourdissant qui vibre dans mes oreilles.
Perdant tout contact de bruits venants de l'extérieur.
Perdant tout contact de la vie.
Emprisonnée dans le silence.
Emprisonnée en moi même.
Alors je ferme les yeux.
Emprisonnée dans mon silence,
Et dans le noir.
Ignorant le monde qui m'entoure.
Emmurée en moi-même.
Puis je laisse mes jambes m'abandonner,
Mes membres de caoutchouc,
Je laisse ma tête se vider de toute cette vie,
Et mon corps...
Aussi léger qu'une plume...
Tombe...
Et retombe...
Jusqu'à temps qu'il touche terre,

Aussi lourd,
que mon cœur...

En abandonnant...

enfin...



la Vie...

lundi 22 juin 2009

Merci

Je viens à peine de commencer mon blog avec 8 articles dont celui-ci, pour le moment, et j'ai déjà 4 commentaires ! Merci, merci de tout cœur mes chers lecteurs =D

Sinon, je suis allé en cours, comme d'hab, les élèves toujours aussi cons. J'ai chanté Lemon tree, des Fool's Garden ici, en cours d'Anglais. J'adore cette chanson !
Voilà, voilà... je n'ai pas grand chose à dire d'autre... plus que... 4 jours ! et c'est les vacances, cool. J'ai hâte... Je part en Espagne en plus... la veinarde^^

dimanche 21 juin 2009

Eté

Aujourd'hui, premier jour de l'été :

Points négatifs = moustiques = boutons = démangeaisons = mal dormir = chaleur = coups de soleils obligatoire (sauf crème solaire) pour ma peau blanche qui ne bronze pas = chaleur, chaleur et encore chaleur = transpiration = mal de crâne = insomnie^^

Points positifs = deux mois de vacances donc Espagne pour moi = baignade = fruits d'étés = pastèques, melons, abricots, pêches, bananes (euh, on n'en a toute l'année...), mangues = en Espagne Gaspacho (soupe froide délicieuse^^) = rafraîchissement = vacances quoi !

A part ça en ce Dimanche 21 Juin... y'a la fête des pères (Bonne fête mon Papa)... et la fête de la musique donc...

samedi 20 juin 2009

Que faire ?

La raison pour laquelle j'ai ouvert une nouvelle page pour écrire un article m'échappe. Je n'ai rien à dire. Alors pourquoi j'écris ? Car c'est ce que je voulais : écrire. N'importe quoi, du moment que j'écris. J'adore écrire. Je m'échappe dans un autre univers, je m'évade, je me sens bien. On dirait de la poésie =D Au contraire de parler... je suis timide, c'est ça le problème, voilà tout. Je préfère largement écrire plutôt que de parler... Mais je dois vous ennuyer avec mes histoires, non ? Je vais plutôt essayer de décrire la musique que j'écoute à cet instant précis (Cloud Cult), ce qui n'est pas facile...

Une voix douce et mélancolique chante en anglais... la percussion prend le relais, puis ça redevient calme... la basse... ça ralenti... c'est la fin de la chanson et une nouvelle recommence. Cette fois, une contrebasse intervient avec une basse et des percussions... la contrebasse continue... le gars commence à chanter avec un cœur derrière... une guitare... qui se fait de plus en plus forte... la basse... pom, pom, pom... c'est fini !

Une autre chanson avec une voix off derrière. Elle disparait... Un violon, une guitare... la voix chante. Voilà la basse... Pom, pom, pom, pom... un cœur... il chante... une guitare derrière, une percu, un espèce de son électro qui continue, continue... ... solo de guitare électrique donc... la voix recommence à chanter... la chanson se finit...
... ... ...
... ... ...
Bon, ça commence ?

... A enfin... une sorte de tamtam et la voix chante... un banjo je crois... la voix chantonne, le banjo continue... la basse... le banjo... (la voix ne chante plus). Euh... c'est fini, déjà !

... ... ...
Blanc
... ... ...
blanc, blanc et encore blanc... bon...
... ... ...
Ça commence avec une guitare électrique, tout doucement... de plus en plus fort... avec une percu derrière, ça continue, la voix ne chante pas encore... avec un bruit derrière comme si des éléphants marchaient... et un bruit de tube où on souffle dedans, la percu... la voix commence à chanter... toujours derrière le petit orchestre... la guitare électrique... un bruit de train, la percu en solo, une voix bizarre derrière comme un extraterrestre... la voix recommence à chanter avec une musique de petits tut, tut, tut la voix s'est arrêté de chanter... la basse... s'est fini.

Je crois que je vais arrêter là. L'article devient trop long... Ouf, c'est un truc de malade que j'ai fait là !

vendredi 19 juin 2009

Poèmes en marchant

Nous marchons dans la campagne. L'inspiration vient. Pour nous occuper nous faisons ce qu'on a appelé des "poèmes en marchant". Ma belle-mère commence par dire un mot : Masure (Je prends l'exemple du poème ci dessous). Nous marchons. L'inspiration vient. Sans trop réfléchir, j'entonne le mot rouge, qui me passe complètement par la tête. Nous marchons. Mon père continue en ajoutant le mot au. Nous continuons toujours de marcher, et mon frère prononce le mot crépitant... Bon, vous avez sans doute compris. On ajoute des mots à la suite, mais attention, on ne doit pas réfléchir quand on prononce un mot... c'est pour ça qu'il faut marcher pour faire ce jeu. Si on ne marche pas, ça ne marche pas. J'ai essayé... il faut quand même que ça est du sens. Et à la fin, ça fait un très joli poème. On peut aussi le faire avec des syllabes. Voici des exemples de poèmes ci-dessous :

Masure rouge au crépitant germe d’or, éclate dentier crochu pourri ! chaque jour le soleil balaie les lumières urbaines de la vie et du vent froid. Quoi ? quel désastre ! les enfants ne peuvent plus chanter ni danser lalala, l’ange rit de bon cœur sous la pluie fraîche, sème le bonheur, fauche le blé, mordent-ils ? abandon de la vie fugace, pourquoi ?


Table servie plateaux de fruits et de légumes d’or d’argent et de bohème qui se regardent dans la mer et qui s’embrassent très tendrement en silence.

Si la nuit des sonneries me flattent ou me bercent, vais-je en temps voulu connaître l’eau de la peau de l’oiseau frit à la poêle ? réveille-toi Rémi ! toi qui gît ici là dans l’ombre, sur le tapis des souris, tout sale… sache que moi seulement je ne veux pas.

Lampe lampadaire frisonne ma moitié d’oiseau coloré et puant de vers grouillant tout verts et bleu ciel de la vierge Marie, je crie que j’en ai marre d’elle et de sa sœur, quel nom déjà ? je crie son nom Élisabeth, reviens ici là et maintenant tout de suite ! ton débardeur tombe, tes seins jaillissent, c’est dégueulasse ! rentre dans la chambre froide, mets ta robe rouge et tes collants, putain !

Mais il ne pleut plus maintenant, viens avec moi sous la véranda pour bercer mon gitan et mon éléphant. Le printemps est dans la merde fraîche qui étonne les endormis et les oranges vermoulues.

Mouchoir de papier, envole-toi et tombe, avant la nuit glacée de février, dans la neige blanche comme la chaleur des oiseaux merveilleux d'une eau claire si bleutée qu'on dirait du silence.

Barbarie troussant je passe et je repasse ton jupon de feuilles, j’effeuille doucement ta main. Une larme sur ma paupière de lierre, le nouvel an passe. Cling, le givre fond…

Chevaux verts oh pâturages verdis. Tu chantes la polka polonaise portugaise Bomdia ! Tu m'éblouis le jour et la pomme croquante sur l'arbre devant la fenêtre ouverte. Tu m'appelles, "Raphaëlo, viens par là ! Je t'aime tellement Raphaëlo !" Le soir il pleut souvent et un animal rouge galope, c'est l'esprit de ton père.

Poème

La mer. Un horizon. Nul ne sait ce qu'il y a dernière. Un océan de lumière jaillit. La terre, telle une mer remplie de soleil.
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
La terre.
La mer.
La mer est remplie d'un avenir lumineux.
La terre, elle,
Une boule de baisers venant de l'univers,
Je regarde.
Là haut, vois-tu.
Les arbres ne font plus qu'un,
Remplissant le monde entier de couleurs.
Le ciel est d'une beauté indescriptible.
Tout ce monde ne laisse de pensées à personne.
Personnes heureuses.
Personnes joyeuses.
Personnes provenant d'un univers rempli de soleil et de gaité.
Personnes ne connaissant pas la haine.
Ni la peur.
Ni l'angoisse.
Ni la laideur.
Ni la terreur.
Ni la guerre,
Même pas la tristesse.
Personnes ne connaissant que la joie,
L'amour,
Le bonheur,
Ce monde que rien ne prédestinerait à tomber dans le cauchemar.
Ce monde que voici.

En musique

Musique. Crétin d'élève qui fait le c**. Flûte en bouche, il souffle. Bruit de flûte qui vibre dans la classe, à en devenir sourd. Il parle fort. Déconcentre les élèves qui rigolent. Pas moi. LE crétin de la classe. Il en faut bien un. Répond au prof qui lui, n'en peux plus, ses pauvres oreilles complètement nazes. Crevé. Marre d'entendre des élèves qui font du bruit avec leur flûte à tord et à travers. La dernière heure de la journée. Il va craquer. Moi aussi. Ça doit pas être facile d'être prof. De musique en plus. Entendre des flûtes toute la journée. Pour ses pauvres oreilles... Je le plein. LE crétin, qu'on a envie de bousiller, de lui dire de se calmer sinon nos pauvres oreilles vont en prendre un coup à cause de tout son boucan qu'il fait avec sa flûte. Qui retarde le cours. Qui fait que des conneries. Et puis vient le moment où on fait du chant. Lui qui chante archi fort. Qui fait exprès de chanter faux. Qui fait n'importe quoi. On entend que lui. Le prof qui n'en peux plus. Qui se contrôle pour ne pas gueuler sur l'élève. Qui veut à tout prix que son cours se passe bien, sans ce c** qui emmerde la classe.

Le prof : S'il te plaît, Bidule, c'est la dernière heure de la journée, j'en peux plus, alors s'il te plaît, essaye de te calmer. Pense à mes oreilles.

Et le crétin qui souri au prof en jouant avec sa flûte (si j'appelle ça "jouer"...). On a envie de le massacrer, il se fout de tout. Le prof qui retient son calme, qui se dit que, de toute façon, ça ne sert à rien de gueuler, il n'a rien compris, c'est son problème. Puis c'est la fin du cours. Tous devant la porte de la salle en attendant que la sonnerie retentisse pour pouvoir sortir. Le prof crevé. Moi pareil.

Un élève : Eh, M'sieur, c'est un Aïphone que vous avez ?

Le prof : Oui...

L'élève : Oh, trop cool !

Une autre élève : Eh, mais t'a pas d'Aïphone toi ? Mais tout le monde en as ! Ffff...

(Euh... non, j'ai pas d'Iphone moi...)

Moi, m'adossant contre le mur en silence, en attendant comme tous les autres élèves, de sortir. Les élèves faisant un boucan en parlant entre eux. Moi, silence. Crevé. Le crétin et un autre crétin (moins crétin) venant vers moi en chantant se qu'on a chanté avant, Oh happy day haut et fort dans mes pauvres petites oreilles qui n'en peuvent plus. Moi criant pour leur dire d'arrêter, malgré leur vacarme. Eux continuant de chanter. Moi n'en pouvant plus. Ne pouvant rien faire. Moi voulant partir. Voulant ne plus exister. Voulant me faire aussi petite qu'une souris. Voulant disparaître. Driiiiiiiiiiiiiiiiiing ! C'est la sonnerie. Ouf ! Tout le monde sort en se bousculant. Moi, me faisant bousculer. Sortant, tranquille, en marchant. Les élèves courant et criant dans tous les sens.
Je suis crevé.
Enfin le week-end.

vendredi 5 juin 2009

Les Fatals Picards

Voici un groupe de musique français que j'adore. Ils sont complètement déjantés ainsi que les paroles... c'est ici.

Tenez, les paroles d'une chanson des Fatals Picards :
Paroles "Cure toujours" :

Oh non non non j'ai bronzé, mes potes voudront plus me parler,
Oh non non non à la fête de Chloé je me suis trop amusé,
J'ai écouté la compagnie Créole et j'ai tapé du pied,
Pour aller au Lycée j'ai plus qu'un t-shirt orange et violet,

Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement St Denis était la banlieue de Londres,
Je sais bien que c'est grotesque d'être Gothique, le matin devant son bol de Nesquick !

Oh non non non il faut que les gens arrêtent de me faire des cadeaux,
Je veux rester malheureux, je veux pas qu'on me fasse plaisir,
On m'a offert un pull gris à mon anniversaire,
mais j'aime pas les couleurs criardes, ce coté vulgaire.

Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement je pouvais vivre dans des décombres,
Je sais bien que c'est grotesque d'être Gothique, quand je fais la queue au PrixUnique.

Oh ouai ouai ouai c'est cool demain je vais donner mon sang,
Oh ouai ouai ouai je vais partir en Suède avec des Allemands,
Je fais tout pour etre toujours dépressif, donc après quand je le suis, je suis content, donc ça me re déprime encore plus
Oh ouai ouai ouai dans ma chambre j'ai mis des posters de murs noirs
Oh ouai ouai ouai il pleut, ça va faire couler mon rimmel noir,
Ça va laver mes cheveux et mon maquillage va couler,
Je vais ressembler à The Crow, c'est le coté positif,
Oh merde j'ai dit "positif" !!

Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement je pouvais vivre chez Jean Pierre Descombes,
Je sais bien que c'est grotesque d'être Gothique, quand je fais de l'endurance en cours de gymnastique,

Allez y chantez, et partagez notre douleur,
Oh oh oh
Ah non ne le faite pas finalement ça nous rends triste ... ah non quoique
Oh oh oh
Ça nous fais quand même plaisir d'être triste
Oh oh oh
Ok alors à ce moment là on chante tous dans le doute
Oh oh oh oooohhhhh

Sources : ParolesMania

C'est cool, vous pouvez chantez en même temps^^

lundi 1 juin 2009

Voici, voici...

Un nuage flotte dans le ciel. Le soleil arrive, le chasse, il fait beau. Chaud. De la sueur coule sur mon visage. J'ai chaud. Trop.
Le vent souffle mon visage.
C'est bon,
C'est agréable.
Je reste les yeux fermés,
Les yeux clos.
Je sens la caresse du vent sur mon visage.
Je suis là,
Tout près,
Trop près,
Je cours.
Je tombe dans les vagues,
Dans la mer,
Il fait chaud,
Il fait bon,
Je sors,
Je vais dormir.
Bonne nuit !