Quoi de plus beau de vivre dans un monde fait de choses transparentes ? L'Art, la musique, l'écriture, la littérature, le cinéma, la photographie sont là pour éclairer l'avenir, alors profitons en et vivons pleinement notre vie !

*Sauf mention contraire, les photos et les textes sont de moi, merci de respecter les droits d'auteur et de ne pas les voler.*

lundi 1 novembre 2010

Retour d'enfance


Mais qu'est ce que c'est que ce joli livre ci-dessus ? Et bien c'est le tome 2 de Rosalie Blum, de Camille Jourdy. Une très belle BD en 3 tomes avec de très beau dessins et une chouette histoire. A lire !

mardi 14 septembre 2010

Petit instant de Bonheur


Allongé sur la plage à regarder
le ciel bleu du soir,
cet univers sans fin qui nous est un mystère,
Eminem
dans les oreilles,
à regarder les avions qui passent,
à regarder les nuages
qui s'effilochent.
On est bien...

lundi 30 août 2010

Jour de pluie

Voici une nouvelle que j'ai écrite dans un atelier d'écriture organisé dans la bibliothèque de ma ville. Elle sera publié dans un livre en compagnie des autres nouvelles des gens de l'atelier, notamment celle de ma mère, un livre qui ne sera pas vendu sur le marché mais qui sera en exemplaire dans cette bibliothèque. Maintenant, je vous laisse lire ma nouvelle, intitulé "Jour de pluie". Ah oui, le thème c'était qu'il fallait écrire une nouvelle noire. (Excusez-moi pour la mise en page de la nouvelle, c'est un copié/coller...)

Je crois bien qu’il pleuvait ce jour là. Je ne m’en souviens plus. Tout est flou dans ma tête. A cause du choc. A cause de l’accident. Mais je vais trop vite, il faut revenir en arrière. Pour vous tous. Vous ne comprenez rien n’est-ce-pas ?

Alors voilà. Je traversais la chaussée quand j’ai vu cette voiture qui ne ralentissait pas. Je me souviens. C’était une mini Cooper je crois. Rouge. Très rouge. Moi qui ne bougeais plus, la voiture qui continuait d’avancer. Sans ralentir. Et mon cœur, mon cœur qui battait à cent à l’heure. Prêt d’exploser. Mon cerveau m’ordonnait de quitter la voie, vite ! vite ! Mais mes jambes ne m’obéissaient pas. Et cette voiture devant moi… J’avais si peur. J’étais tétanisée… La voiture, la mini, a freiné au dernier moment, me renversant, les deux bras, la jambe cassé et le crâne fracturé, moi, Héléna.

Vous connaissez la suite hein ? Hôpital, hôpital, rien que l’hôpital. Depuis, il y a toujours la même image qui me revient : la mini rouge, devant moi qui ne ralentit pas. Je distingue très mal la silhouette dans la voiture à cause de toute cette pluie. Ni homme, ni femme, juste une ombre indescriptible qui me fait face. Après coup, je sais que j’ai déjà vu cette voiture quelque part. Que je connais cette silhouette. Mais je serais incapable de vous dire quoi que ce soit. Même moi je suis déboussolée. Une mini Cooper rouge, ça ne passe pas inaperçu hein ? J’ai peur. Terriblement peur.

La voiture. La voiture, elle n’a pas ralenti hein ? Hein ? Si, mais je veux dire… elle a ralenti au dernier moment. Elle m’a vu. La personne qui se situait dans la voiture m’a vu, je le sais très bien. Alors pourquoi… pourquoi n’a-t-elle pas ralenti ? Et si… Pourquoi n’a-t-elle pas ralenti bordel !! Il faut que je me calme. Respirer. Res-pi-rer.

- Bonjour Héléna. Ca va bien ? Tu… Tu as mal ? Oh mon dieu ça va ? Héléna ?

Une femme inconnue me regarde, les yeux remplis de tristesse, qui se transforme en peur pour je ne sais quelle raison. Peut-être à la vue de mon visage perplexe. Qui est-elle ?

- Héléna… Tu… Tu ne me reconnais pas… ? C’est moi. Je suis ta mère… Tu… Tu as perdu la mémoire c’est ça…

Je regarde cette femme, et de l’incompréhension se lit sur mon visage. Elle est belle, la femme, très belle même. Des cheveux auburn détachés sur ses épaules, des yeux bleus remplis d’incrédulité, de peur, de tristesse, de pitié… On dirait que tout le malheur du monde est posé sur ses épaules.

Je n’ose pas la regarder. Cette femme… c’est ma mère… ? Mes sourcils se froncent. J’essaye de me souvenir, mais je n’y arrive pas. Je crois que la femme est prête à s’effondrer en larmes.

- Ne… ne t’inquiète pas Héléna, ce n’est pas grave, ta mémoire va sans doute revenir… Le principal c’est que tu sois en vie.

Elle me sourit d’un air si triste que ça me donne envie de pleurer. Puis, elle sort de la pièce, après m’avoir déposé un baiser sur le front.

Elle a l’air gentille la femme.

Mais pourquoi a-t-elle l’air si accablé ?

***

C’est bizarre de ne se souvenir de rien, croyez moi.

On est là, dans un corps inconnu, avec un entourage inconnu.

C’est bizarre. Encore plus bizarre de ne se souvenir que d’une chose.

La mini Cooper rouge.

La mini Cooper rouge.

Cette pensée me revient sans arrêt.

C’est affreux. Mettez-vous à ma place. C’est vraiment affreux.

La femme qui prétend être ma mère vient me voir tous les jours.

Pourquoi n’y a-t-il qu’elle qui vient me voir ?

Je ne connais pas cette femme.

- Madame, pourquoi mon père ne vient jamais me voir ?

Je ne m’habitue pas à l’appeler maman. Je n’y arrive tout simplement pas.

A ma place, vous seriez déboussolé vous aussi, vous pouvez me croire.

La femme se fige et soudain, elle éclate en sanglot.

- Tu… tu ne te souviens vraiment pas ?

- Non… maman.

Je me force à prononcer le dernier mot, mais ce n’est pas naturel dans ma bouche.

- Héléna… Ton… ton père est mort…

Ses sanglots se font de plus en plus violents.

- Il… Il a eu un accident de voiture quand tu étais petite… Dans notre mini Cooper ma chérie… tu… tu te souviens ? C’était ta voiture préféré…

« Ce jour là, ton père avait mis son plus bel habit car il avait un rendez-vous d’une extrême importance pour son boulot. Tu avais insisté pour venir, jusqu’à piquer une énorme colère. Ton père ne savait que faire, et toi, têtue comme tu étais, tu voulais absolument monter dans ta voiture préférée et tu ne voulais en aucun cas laisser ton père seul en possession de la voiture… … tu… (elle pleure de plus belle) tu étais si têtue à cet âge, tu ne te rendais pas compte de l’importance de la situation… un… un rendez-vous que ton père ne voulait rater pour rien au monde… Je vous ai accompagné tous les deux, tu ne voulais pas me quitter. Et puis dans la voiture tu… … tu as piqué une énorme, immense, gigantesque colère sans savoir pourquoi, comme tu ne pourrais même pas l’imaginer. Ton père ne supportait pas tes colères. Encore moins ce jour là. Il était dans un tel état de stress à cause de son rendez-vous… J’ai essayé de te calmer, mais tu ne voulais rien savoir, tu criais, tu gesticulais dans tous les sens, rouge comme une tomate, on ne pouvait absolument rien faire pour te calmer. Puis… ton… père a perdu le contrôle de sa voiture… … (ses sanglots reprennent)… Ton… ton père à perdu le contrôle de la voiture, atterrissant dans le fossé. Il… est mort sur le coup… … Nous étions toutes les deux, blessées, égratignées. Moi j’avais la jambe broyée sous la voiture, je ne pouvais pas bouger. Toi, tu étais là, à me regarder, à regarder ton père, à regarder la voiture. Tes sanglots se sont arrêtés net. Tu ne comprenais rien. Tu continuais de regarder ton père, puis la voiture, puis moi, la jambe écrabouillée sous la mini Cooper, te criant de me passer mon téléphone qui était à tes pieds. Mais tu n’entendais pas… Tu… Tu n’entendais plus rien. Tu étais sous le choc. Quand tu as été en mesure de me donner le téléphone, je crois que je m’étais évanouie, car tu as posé ta petite main si tendrement sur mon épaule, comme si tu ne voulais pas me faire du mal que je me suis réveillée et je t’ai souri. J’ai appelé une ambulance, ma jambe me faisait horriblement mal. Tu es resté debout, pendant tout ce temps, sans pleurer, courageuse, si courageuse… Tu n’avais rien, à part quelques égratignures mais tu as quand même été transportée à l’hôpital. Tu ne te souviens de rien hein ? Ca a dû être un choc terrible pour toi. Devant tes yeux… »

Ma mère a cessé de pleurer. Des larmes coulent encore de ses yeux mais elle s’est calmée. Oui, je me souviens. La mini Cooper... Je me souviens parfaitement de la couleur de la voiture… rouge… Une mini Cooper rouge, exactement comme celle de mon… accident… J’ai fait deux accidents…

Maintenant que ma mère m’a raconté cela, les scènes me reviennent petit à petit en mémoire. Le choc que j’ai éprouvé. L’émotion. La douleur. La peur. Je n’arrivais pas à pleurer. J’étais incapable de sortir quelques larmes. L’émotion avait entièrement disparu, je n’étais qu’une petite fille qui se contentait de regarder ce qu’elle voyait, une scène horrible, monstrueuse. Et la culpabilité aussi. J’étais jeune, j’avais peur, et tout mon être était rempli d’une immense culpabilité. Je croyais que c’était de ma faute, je croyais que c’était à cause de moi que mon père avait eu cet accident. Je croyais que ma mère ne m’aimerait plus, que j’irais en prison car j’avais tué mon père. Tout ça est bien trop dramatique pour une petite fille comme moi. Je m’en souviens parfaitement, oui. Et pourtant, il faisait un temps magnifique ce jour là.

Je me souviens de mon père, allongé dans le fossé, le visage crasseux, égratigné, le corps gisant là, grossier, inerte, immobile. Dans le fossé, là, aux pieds de la voiture, se tenait le corps de mon père. Mort. Je me souviens de ses yeux, blancs, révulsés. Il n’y avait pas de sang. Mon père est décédé sur le coup, donc il n’avait pas eu le temps de saigner. Il n’avait pas eu le temps de souffrir.

Mon père encore, dans son costume blanc tout neuf qu’il ne mettait jamais, sale, poussiéreux, souillé, maintenant gris, tellement gris qu’on n’aurait jamais imaginé que ce costume soit blanc. Je me souviens du visage de ma mère. Les yeux exprimant une peur, une peur immense, et la douleur aussi, une immense douleur fixée droit sur moi. Sa bouche était grande ouverte, elle bougeait, mais je n’entendais pas. Je n’entendais rien. Mes oreilles n’étaient plus que deux bouts inertes qui appartenaient à un autre corps. Ma mère, avec ses longs cheveux emmêlés, sales, tâchés de sang. Sa jambe saignait à flot, immobilisée sous la voiture, elle avait mal, je le sentais, mais je ne pouvais rien faire. J’étais incapable de faire quoi que ce soit. Comment j’aurais pu réagir à ça ? Je me souviens maintenant. Je me souviens parfaitement.

Des larmes plein les yeux, je regarde ma mère. Elle a compris. Elle est surprise. Elle ne s’attendait en rien à ce que je me souvienne.

- Ma chérie… Tu… tu te rappelles ?

Je voudrais lui dire à elle, la prendre dans mes bras, pour lui dire encore et encore que je me souviens, que je n’ai pas oublié, que tu es là, dans ma tête, je ne t’ai pas oubliée, Maman, je me souviens… Mais je me contente d’un petit sourire. Et les yeux brillants de larmes, je lui dis d’une petite voix frêle ce qu’elle rêvait d’entendre le plus au monde depuis que j’ai perdu la mémoire :

- Je me souviens, maman.

Son visage s’illumine. Ses beaux yeux bleus se remplissent de larmes. Elle est émue, je le vois bien, elle ne sait pas quoi dire.

- Ma chérie … Oh ma chérie…

Et elle pleure. Elle pleure, ne pouvant plus s‘arrêter, elle pleure de tout son être la douleur, la peur, l’angoisse, la solitude qui l’emprisonnait au plus profond de son âme. Elle pleure comme je ne l’ai jamais vu pleurer, exprimant la souffrance qui l’habitait depuis si longtemps. Je ne sais pas comment réagir. J’ai envie de pleurer. Je n’ai jamais vu ma mère comme cela.

- Que… que ce passe-t-il, tout va bien ?

Une infirmière arrive dans la pièce, paniquée. Elle a sans doute entendu ma mère prise de violents sanglots à ne plus pouvoir s’arrêter.

- Tout va bien madame ?

C’est comme si ma mère n’avait pas entendu l’infirmière. Elle continue d’exprimer ses souffrances, sans prendre garde à la jeune femme qui attend, inquiète, ne sachant pas comment réagir.

- Excusez-moi madame, je… je peux faire quelque chose pour vous ?

- C’est moi qui était dans la mini Cooper , Héléna ! C’est moi qui t’ai renversée !!

Tout s’est arrêté. Les aiguilles des horloges ne sont plus que trois pics menaçant qui ne veulent plus bouger. Les secondes, les minutes, les heures, le temps n’existe plus. A part les affreux sanglots de ma mère. L’infirmière est comme médusée, elle a reculé d’un pas. La bouche grande ouverte, les yeux grands ouverts, elle regarde un point dans le vide, le visage pâle comme la mort. Elle est jeune. Très jeune. Vingt ans je dirais. Ca doit pas être facile un truc comme ça pour débuter dans son métier. Elle ne va pas s’en remettre, je le sens. Moi non plus. J’essaye de me convaincre que ce n’est qu’un cauchemar, rien qu’un affreux cauchemar, je vais me réveiller maintenant et tout de suite. Mais je ne me réveille pas, ma mère reste bien là à mes côtes, la tête dans les mains, des sanglots d’une violence inimaginable.

- Je… je suis… vraiment… désolée… … Héléna…

C’est la voix de ma mère là ? Faible, si faible, remplie de pitié et de crainte.

Je ne dis rien.

- Héléna… excuse-moi… de… ne pas… te l’avoir dit… avant… je suis… désolée…

Je ne comprends rien. Elle parle au milieu de ses pleurs qui me font pitié, une pitié que je ne veux pas avoir.

- Juste avant ton accident, j’ai voulu te faire la surprise Héléna, avec la mini Cooper rouge. Je voulais venir te chercher à la sortie du lycée avec la nouvelle voiture. Je savais que tu allais être folle de joie quand tu allais découvrir la mini Cooper flambant neuve. C’était ta voiture préférée… je voulais te faire un cadeau, tu comprends, après la mort de ton père… je voulais… un souvenir… je… suis… désolée… je ne savais pas… je ne t’avais pas vu traverser, je roulais vite, j’avais hâte de te montrer la voiture et… et… voilà… voilà ce qui s’est passé… voilà ce qui est arrivé à ma fille… ma faute… tout est de ma faute… je suis désolée…

... Pourquoi je parle pas, pourquoi je dis rien bon sang ! … …

- Maman… pourquoi tu… Pourquoi tu n’as rien dit, pourquoi t’es pas sortie de la voiture juste après que… que…

- Ma chérie je… je… j’en sais rien… (elle pleure de plus belle) p…p…pourquoi j’ai fais ça mon dieu, pour… quoi… je sais pas… j’en sais rien… je… je suis conne, mon dieu que je suis conne… je… je suis… vraiment désolée Héléna… Vraiment...

J’ai pitié d’elle. J’ai affreusement pitié d’elle. Je voudrais la prendre dans mes bras, lui dire que tout va bien, je ne suis pas morte j’ai juste… les deux bras cassés… et… et une jambe et puis le crâne fracturés… et puis j’ai perdu la mémoire… mais plus maintenant, je me souviens de tout, hein, de tout maman… enfin de l’accident… hein, juste ça, j’ai rien que ça maman, ne t’inquiète pas… … ne t’inquiète pas…

Mais c’est totalement impossible de lui dire ça. Je suis sous un choc terrible, je ne sais que faire, quoi dire, quoi penser, je ne sais comment réagir.

- Ma chérie, ma chérie… Si tu savais comme elle était belle la voiture, si tu savais… Maintenant plus rien, disparue, à la casse…

Elle se fout de ma gueule. Elle se fout vraiment de ma gueule. Elle me parle de la voiture, mais moi je m’en fous de la voiture ! Imaginez, vous, que votre mère vous dise devant vos yeux « j’ai essayé de te tuer » comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Et alors, comment réagirez-vous ? Vous seriez choqué, terriblement choqué, vous ne comprendriez pas, peut-être vous évanouirez-vous, vous auriez envie de vous tuer, vous croiriez que c’est un cauchemar, vous auriez l’impression que le temps se serait arrêté, que votre cœur aurait cessé de battre, il y aurait un énorme silence, et puis, la colère, une immense colère viendrait. Vous seriez bouleversé et puis peut-être, vous auriez envie de tuer votre mère. Voilà exactement ce que je ressens à ce moment même.

- Ma chérie… tu… tu me pardonnes… tu… tu me pardonnes Héléna… ?

Je ne sais pas quoi dire. Comment pourrait-on pardonner un truc pareil. Je ne sais absolument pas. J’ai envie de disparaître, de n’être plus qu’une toute petite souris pour se cacher au plus vite dans un trou. Une peur affreuse est inscrite sur mon visage, je ne veux pas répondre, je ne sais pas répondre… Que dire ? Que dire mon dieu ?

- Je… je… je sais pas…

Ma mère pleure de plus belle, le visage rouge, enlaidi à cause des pleurs. De toute ma vie, je n’ai jamais vu une femme plus malheureuse que ma mère. J’ai pitié d’elle. J’ai si pitié d’elle…

- Non maman, je ne te pardonne pas.



mardi 24 août 2010

Vacances inoubliables

Pyrénées. Paysages magnifiques à pertes de vue, montagnes sous le brouillard, animaux en liberté. Chevaux, moutons, vaches, je vous jure, même des chevaux en liberté, gambadants dans les montagnes !


Espagne. Ennuis. Glandouille sur transat à écouter de la musique (et oui, j'ai récupéré l'Ipod Touch de mon frère !), ou à jouer sur l'Ipod Touch ou à lire, lire ou encore dormir. Ou parfois manger, mais après marche jusqu'à la piscine (!) et ballades le soir avec mes parents.
Ah oui, j'avais oublié : pluie, pluie pluie et encore pluie sur l'Espagne, orage et vent aussi, mais heureusement, soleil et chaleur (ouf !)

Après deux semaines d'Espagne, départ pour la France, en voiture, mais arrêt dans une ville d'Espagne, Cuenca, la ville perché, toute jolie, toute mimi, mais attrape touristes, et boutiques toutes moches qui vendent des trucs tout moche (des cruches, des assiettes avec Cuenca peint dessus...). Arrêt dans un hôtel tout jolie, avec restaurant, deux nuit. Puis hop, c'est reparti, en voiture, combien ? sept heures ? Plus pour arriver dans un hôtel dans un monastère (!), après s'être arrêter une 1000000 de fois au moins. Dans cet hôtel, une nuit, restaurant, on a eu le droit à la messe avec des chants pourrave, ennuyeux à mourir... Et puis, pluie quand on est arrivé là bas.

Après hop, direction Nantes le lendemain !

samedi 21 août 2010

Elvis Presley


Je suis rentré d'Espagne, mais je vous raconterais ça un peu plus tard... Parlons d'Elvis ! Pendant mes vacances passés devant la télé française, Arte parlait d'Elvis Presley, ils devaient fêter la date de sa mort ou un truc comme ça je crois bien. Enfin bref, j'ai découvert cet incroyable artiste, sa vie... Mais qu'est ce qu'il est beau ! Enfin, après quand il vieillit, c'est autre chose... Bref, je me suis fait une cure d'Elvis pendant un moment, guettant sur le programme télé chaque fois qu'il y avait des trucs sur Elvis. Une vrai petite fan :) J'ai donc regardé deux films d'Elvis "Le rock du bagne" où je l'ai découvert pour la première fois ! (bien sûr, je connaissais Elvis Presley de nom, vaguement son physique, mais je ne savais pas qu'il avait été si beau !), pas mal comme film, je restais les yeux fixés sur Elvis et c'est là aussi que j'ai découvert sa musique, pas mal, pas mal... L'autre film était moins bien, une comédie musicale vraiment pourave...

Sa vie, elle a durée toute une après-midi et c'était vraiment génial ! Généreux avec tout le monde, même trop, il faisait des cadeaux à n'importe qui, un chien, une maison, un cheval, et dès que quelqu'un avait le droit à ce genre de cadeaux, tout le monde se retrouvait avec un chien ou un cheval...
Mais bon, si vous voulez en savoir plus sur la vie d'Elvis Presley c'est ici.

mercredi 28 juillet 2010

La silhouette et la mer


La jeune fille regarde la mer
cette mère sauvage
et bruyante
la jeune fille regarde la mer
ses émotions
calmes et distantes

samedi 26 juin 2010

Ce que nous attendions tous

Vacances. Deux mois de liberté à ne rien faire, sans cours, sans profs, sans stylos, sans cahiers, sans sonneries qui nous brûlent les oreilles, sans bureaux, sans rien, tranquille pour deux mois, avec du temps devant nous, enfin, à ne se soucier de rien. Et puis le soleil qui arrive, le Temps qui s'est rappelé à temps qu'on est en été, que c'est les vacances, qu'il faut du soleil. Du soleil, Monsieur le Temps, enfin, merci, mais pas trop chaud quand même.

C'est les vacances !!


lundi 21 juin 2010

Le traumatisme de l'SVT

En SVT le prof nous a passé une vidéo sur un accouchement. Cette vidéo était abominable, non que l'accouchement soit quelque chose d'abominable, non, bien sûr que non. C'est la vidéo. Déjà, des horribles couleurs rouges, roses figuraient sur l'écran. On nous montrait le bébé dans le ventre de sa mère, ressemblant à un petit extraterrestre. Si il n'y avait pas eu ses stupides couleurs, horribles, rouges, rouges, rouges, rien que du rouge dans tous les sens... Un gros plan sur la femme qui est en train d'accoucher, criant dans tous les sens et puis et puis... Je ne pouvais pas regarder... La caméra s'arrête en un énorme plan entre les jambes de la femme, sur le bébé qui est en train de sortir, blanc recouvert d'un espèce de truc visqueux dégueulasse. C'était abominable, à traumatiser les élèves... On voit la femme qui prend le bébé dans ses bras, toute heureuse. Le bébé est dégueulasse, tout blanc, plein de sang. La père lui, verse une larme. Et on ne comprend pas pourquoi les parents sont heureux en découvrant ce machin visqueux tout blanc, tout rouge sorti droit du ventre de la mère...
Ma mère avait déjà vu cette vidéo quand elle était en 4e, elle avait était traumatisé, et il paraît même qu'un élève était tombé dans les pommes...

Ils ne pourraient pas passer autre chose de plus joli pour montrer un accouchement ? Tiens, par exemple, ce très beau documentaire, L'Odyssée de la vie de Nils Tavernier qui explique très bien ce qui ce passe dans le ventre de la mère lors d'une grossesse. Sans couleurs horribles et sans images choquantes. L'Odyssée de la vie, un très beau documentaire que je vous conseil de voir tous !

Face aux élèves qui étaient dégoutés, qui se cachaient les yeux, le prof d'SVT répliquait l'air de rien en parlant de la vidéo : "C'est la vie, c'est important de voir ça". Et ben dit donc mon vieux, si c'est ça que t'appelles le vie...
C'est une vidéo imposé par l'État depuis belle lurette (la preuve, ma mère qui a 42 ans l'a vu en 4e) et les profs d'SVT en 4e, sont obligés de la passer...
Donc, courage petits 4e qui lisent ceci, ce n'est qu'une vidéo. Regardez plutôt L'Odyssée de la vie qui va vous remonter le moral sur ce que fait croire cette affreuse vidéo sur l'accouchement...

Donc voilà...

dimanche 18 avril 2010

Quand je m'ennuie

J'ai chaud. Je déteste avoir chaud. J'ai chaud devant un ordi portable, dans une caravane où il fait une chaleur étouffante. Il fait super chaud dehors, le soleil brille brille, le ciel est bleu, les arbres sont en fleurs, les oiseaux chantent, des pissenlits et des pâquerettes sont apparues, je ne sais pas quoi faire, j'ai chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, les autres travaillent, tandis que moi je suis sur l'ordi à ne rien faire, à écrire des trucs stupides sur mon blog, alors qu'il fait super beau dehors, qu'il fait chaud, que tout le monde est en t-chirt, que moi j'attrape très facilement des coups de soleils à cause de ma peau de rousse, que voilà, que je m'ennuie, que je sais pas quoi faire, alors je vais sur l'ordinateur, la seule façon que j'ai trouvé pour pas m'ennuyer. Voilà, donc mon père m'appelle : "Rosedray, tu veux pas aller voir les bébés rouges-gorges ?". Ah ? Il y a des bébés rouges-gorges ? J'y cours, à tout de suite !

...

Voilà, j'ai vu les bébés rouges-gorges. Des espèces de petites boules toutes grises, avec une espèce de minuscule tête toute moche, dans un amas de paille, servant de nid. Ce truc ne ressemble en rien à un rouge gorge.

Je m'ennuie. J'ai vu sur arte, qu'ils repassent les dessins-animés de Miyazaki. Cool. L'autre fois quand je suis rentré de chez mon père j'étais tombé vite fait sur Le voyage de Chihiro, un dessins-animé magnifique qui se passe dans un univers complètement surréaliste. Totalement fantastique, avec des personnages bizarroïdes. Il est vraiment bien et la musique est magnifique. Puis, on avait regardé Le château ambulant, que j'avais adoré quand je l'avais vu au cinéma, mais je trouvais que l'histoire d'amour était un peu trop cucu. Mais bon, c'est un dessins-animé magnifique aussi.
Il y avait Naussica et la vallée du vent, je crois que c'est ça. Un dessin animé de sciences-fiction que je n'avais jamais vu mais que j'avais déjà entendu parler. Je ne l'ai pas vu depuis le début ni jusqu'à la fin, donc je ne comprenais pas grand chose, et il ne m'a pas semblé vraiment bien.

Voilà, si vous ne connaissez pas Miyazaki, je vous conseille de guetter sur arte si les dessins animés de Miyazaki passent.

Je suis rentré à l'intérieur, dans la caravane Internet de captait plus. Il fait froid tout d'un coup à l'intérieur. Je suis en t-chirt. Bon, voilà, j'ai fini cet article, je ne vais pas passer toute ma vie sur l'ordi alors qu'il fait super beau dehors non ?

dimanche 11 avril 2010

L'enfant du silence

L'enfant assis là
ne regarde en rien
les vagues.
Il s'immobilise sur sa chaise d'enfant
et dans un regard éternel
contemple la mer
terre de rêve et de nuage
l'enfant n'est rien qu'un simple enfant
il est
la sagesse du silence.
En regardant la mer
il s'aperçoit
qu'il n'est plus seul.
Ses rêves d'enfants l'accompagnent
à jamais

Stage, musique, et patati et patata...

Je viens de rentrer d'un stage en librairie de 4 jours, imposé par le collège. C'était sympa. Mais fatiguant. De 9h30 à 12h30 le matin, et je reprenais de 15h à 19h l'après-midi. J'ai donc : rangé les livres par thèmes, par ordre alphabétique d'auteurs, par édition, vidé des cartons, enregistré les livres sur l'ordinateur en les bipant (comme les caissières dans les supermarchés^^), arrangé les livres présentés sur des tables, rangé des factures par ordre alphabétique et puis et puis... je suis allé dans "un centre de gros" euh... non, non se n'est pas ce que vous croyez, ce n'est pas un centre où il n'y a que des gros, je croyais ça moi... merde oh la hoOoOnte. Oui, oui je m'imaginais moi, entouré de gros, rien que des gros... euh bah quoi, je me disais, bah que ils sont tellement énorme qu'ils vont dans un centre pour qu'on les soignent quoi. Logique. Et puis comme ça ils se font des amis. Ah ah. Gros. Ah... c'est pas une maladie ? Ah bon... sorry... je... bon... euh. Je suis allé dans un centre de gros du livre, c'est comme ça qu'on appelle les "magasins" où les libraires achètent des livres en grosse quantité pour leur petite librairie toute mimi. Un entrepo, avec plein plein plein plein plein plein plein plein plein plein plein plein plein de livres. Curieux hein ? Des livres. C'était... Immennnce. Des étagères, pleins d'étagères, avec des livres, pleins de livres, pas présentés ni rien, un entrepo avec plein de gens, des fonctionnaires qui font des jolis colis de livres pour les petites librairies mimi, et puis des numéros, plein de numéros T_T super compliqués, pour pouvoir se repérer dans les livres. Ex : rayon 206 005 étagère 3, et puis je cherche le livre que la libraire me dit de prendre, et puis j'arrive pas trop, et puis un gentil monsieur me dit oui, oui l'étagère machin machin c'est ici et puis voilà, bon, je le trouve ce fichu livre.
On est allés dans plusieurs endroits avec des livres un peu mieux présentés, qui ressemblait plus à une librairie que cet entrepo...
Les deux libraires étaient très gentilles, elles m'ont même offert un livre, La Vie d'une autre de Fédérique Deghelt.

Ah oui, aussi, depuis que je suis allé en Angleterre j'écoute Katy Perry, et puis Tony Parker et puis... du rnb. Oui, oui ! Moi qui me disais toujours que le rnb c'est de la merde, le rap pareil, que tous les gens que je détestent écoutent ce genre de musique donc... Un cliché, rien qu'un cliché, je ne me suis contenté que de ma petite musique jolie jolie, chanson française ou rock, pop, et j'écoutais un peu de rap me disant "c'est pas mal, mais le rap ça reste quand même une vrai m****" NON NOOOOOOOOOOOON !!!!! Mais pourquoi je dis ça ?! Mais merde, faut arrêter avec ces clichés, le rap et le rnb, sont de la musique, comme toutes les autres, point barre, comme le dit si bien Magic sur son blog. (excusez-moi avec les gros mots, si votre enfant lis ceci, excuse-moi petit ;-))